La Sophrologie : une aide précieuse pour les patients atteints de COVID long

60 % des patients hospitalisés suite à un diagnostic COVID présentent au moins un symptôme de la Covid-19 six mois après leur infection, selon une étude publiée par l’Inserm en mai 2021.

Afin de prendre en charge ces patients diagnostiqués COVID long, pas forcément grave mais qui présentent à distance des signes cliniques persistants très variés, certains hôpitaux ont mis en place des HDJ (hospitalisation de jour) pour les aider autant que possible, malgré la méconnaissance encore très forte de cette maladie.

 

En tant qu’experts en sophrologie et après avoir réalisé une expérience au sein d’un service de rééducation post Covid en milieu hospitalier, nous proposons des protocoles d’accompagnement, en pluridisciplinaire avec les équipes médicales et paramédicales dans le but d’optimiser les chances de récupération.

Dans cet article nous verrons donc comment définir la COVID long et quels en sont les symptômes, puis, en quoi nous pensons que la sophrologie peut être une aide précieuse pour les patients qui en sont atteints.

Le COVID long, établi par la Haute Autorité de Santé

a. Comment définit-on un COVID long ?

La Haute Autorité de Santé a établi trois critères permettant de repérer les patients Covid long (source 1) : 

  • ils ont présenté une forme symptomatique de la Covid-19,
  • ils présentent un ou plusieurs symptômes initiaux, 4 semaines après le début de la maladie,
  • et aucun de ces symptômes ne peut être expliqué par un autre diagnostic. 

b. Quels sont les symptômes du COVID long ?

Les symptômes du COVID long sont multiples :

  • séquelles respiratoires,
  • myocardites,
  • paralysies,
  • des maux de tête,
  • des faiblesse musculaire ou articulaire,
  • des troubles de la concentration et de la mémoire,
  • des troubles de l’odorat (anosmie) et du goût (agueusie),
  • des symptômes cutanés,
  • des troubles cardio-thoraciques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux),
  • des troubles digestifs. 
  • une extrême fatigue.

A ces symptômes physiologiques s’ajoutent l’anxiété, voire les états dépressifs liés à la persistance des symptômes qui sont très handicapants, à l’errance médicale dans laquelle ces patients se retrouvent ou suite à un stress post traumatique.

En quoi la sophrologie peut aider les patients présentant un COVID long

a. Une aide pour les symptômes physiologiques

Mode opératoire : prise de conscience de soi, de son corps, de son esprit, de son environnement.

b. Une aide pour les symptômes psychologiques

Mode opératoire : gérer la fatigue et les émotions, afin de réorienter la capacité mentale des patients et ainsi l’investir de manière plus positive dans le processus de rétablissement.

Nous sommes intervenus au sein du service MPR (Médecine Physique et Réadaptative) de l’hôpital Simone Veil auprès de 33 patients COVID sortis de réanimation (Vous pouvez lire l’étude de cas ici) afin de réduire le stress post-traumatique des patients et d’optimiser leurs temps de rééducation, mais aussi auprès du personnel soignant pour l’aider à gérer son stress et optimiser sa récupération.

Nous avons remarqué que cette approche avait été très bénéfique pour tous et, au-delà de la crise exceptionnelle que la COVID a engendrée, nous préconisons une entrée de la sophrologie au sein de l’hôpital, même en dehors de ces circonstances exceptionnelles.

Nous sommes convaincus qu’au sein d’un service traitant la COVID long, la sophrologie a un grand impact sur les patients et permet d’optimiser la prise en charge.

Intéressé.e.s ? Contactez-nous !

La sophrologie à l’hôpital : expériences et témoignages

Nous vous avions parlé dans un précédent article de l’approche de la sophrologie à l’hôpital pour les patients, mais aussi le personnel soignant.

Dans cet article, nous vous parlions d’un cas concret que nous avions éprouvé. Entre avril et juillet 2020, nous avons répondu à l’appel de la direction et du service MPR (Médecine Physique et Réadaptative) de l’hôpital Simone Veil auprès de 33 patients COVID sortis de réanimation.

Nous souhaitons, dans cet article, vous livrer des témoignages de patients et personnels soignants.

Nous verrons donc en quoi la sophrologie a permis, au cours de cette expérience, de :

  • Réduire le stress post-traumatique des patients,
  • Optimiser leur temps de rééducation;

Nous verrons aussi comment la sophrologie a permis au personnel soignant de traverser cette épreuve en donnant des clés pour :

  • Gérer le stress,
  • Optimiser la récupération.

Des effets bénéfiques pour les patients

Notre équipe de sophrologues a pris contact physiquement avec les patients, pour leur présenter la  sophrologie, et leur expliquer que, s’ils le souhaitaient, ils pouvaient en bénéficier.

33 patients ont répondu présents. Après cette expérience, les bénéfices de la sophrologie ont largement été reconnus par les experts de santé qui les accompagnaient, mais aussi par les patients eux-mêmes.

La sophrologie a permis de réduire le stress post-traumatique

D’après Séverine OUAREZKI, cadre de santé MPR la sophrologie a permis “de réduire le stress post-traumatique des patients, qui pour la plupart ont été intubés  plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dans un contexte de confinement, et donc coupés de leurs  proches à leur réveil. Le stress post-traumatique était alimenté également via la télévision ou les réseaux sociaux, qui diffusaient à ce moment essentiellement des informations sur le COVID, l’impact que cela avait sur la population, le nombre de morts par jour…“

La sophrologie a permis d’optimiser le temps de rééducation

En se préparant mentalement (psychiquement et physiquement) à chaque séance

D’après Séverine OUAREZKI, la sophrologie a permis d’aider les patients à “s’axer davantage sur la rééducation afin de potentialiser leurs efforts, et  qu’ils soient d’autant plus bénéfiques.”

Jennifer COME, cadre de santé rééducateur, appuie cet axe en disant qu’elle a permis “de libérer mentalement et émotionnellement le patient afin d’optimiser  son temps de rééducation”.

Côté patient, monsieur H, 49 ans, comptable, rugbyman amateur, a passé 1 mois de réanimation en coma artificiel et a eu des complications nécessitant une sonde gastrique. Il a pu bénéficier de notre accompagnement et appuie l’idée exposée plus haut en déclarant que “le fait de se préparer mentalement était facilitant”, car “les séquences de rééducation étaient parfois douloureuses (physiquement, psychiquement), difficiles” et il appréhendait “le programme à venir”.

En luttant contre la dépression

Monsieur LB, 60 ans, chef d’exploitation PME, est entré aux urgences début avril, sorti d’hospitalisation mi-juin avec prolongation de rééducation en Hôpital de Jour (HDJ) jusqu’à mi-juillet. Il affirme que la sophrologie lui a permis de lutter contre la dépression.  “J’étais complètement déprimé, je m’en voulais d’avoir infligé cette épreuve à ma femme, mes gosses, et pourtant j’étais en vie ! […] Je ne connaissais pas la sophrologie, ça a été une succession de prises de conscience, la capacité à me décontracter, l’acceptation de ce qui m’arrivait et le pouvoir de faire de cette épreuve une force. Les séances m’ont aidé à lâcher les émotions négatives et à être plus présent, à me sentir acteur dans ma convalescence, chaque petit progrès je les ai valorisés.”

La sophrologie a permis d’anticiper la sortie pour certains patients

Après l’épreuve physique et psychologique qu’a été cette maladie pour certains patients, beaucoup redoutaient le “retour à la vie normale”. Pour monsieur H, qui est resté plusieurs semaines à l’hôpital, “les séances de sophrologie ont permis d’anticiper et de préparer la sortie, pour la vivre au mieux.”

Du côté des soignants : La sophrologie dans une démarche de Qualité de Vie au Travail

Les professionnels de santé, eux-mêmes, ont pu être en difficultés personnelles à certains moments. La perte de proches dans un contexte de confinement, pouvant les priver d’obsèques respectables, ou, encore, l’isolement physique, ont pesé sur les épaules des soignants. Sans oublier bien sûr le stress que les équipes ont subi particulièrement durant cette période.

La sophrologie pour accompagner le deuil

Nos équipes sont surtout intervenues dans une volonté de répondre aux besoins de relâchement dont avaient besoin les soignants. Selon Jennifer Come, cadre de santé rééducateur, “les séances sont vécues comme un moment d’apaisement  permettant de mettre en « pause » et de décharger le trop-plein d’émotions provoqué par la situation sanitaire exceptionnelle.” Les rééducateurs ont d’ailleurs souhaité “terminer cette année par une séance de groupe.”

Cette expérience nous a convaincus de l’utilité de la sophrologie dans un service hospitalier tant au niveau de l’aide aux patients que pour améliorer la qualité de vie au travail des soignants. 

Les témoignages des patients, du personnel soignant et des chefs de service nous incitent à pousser la sophrologie et à l’inscrire dans la durée. C’est pourquoi nous souhaitons qu’elle devienne une composante naturelle dans les services hospitaliers.

Nous vous invitons à lire notre étude de cas, pour en découvrir plus sur cette expérience.

Un projet pour votre établissement ? Des questions sur la sophrologie à l’hôpital ?

Discutons-en ! Contactez-nous à : contact@sofrexpert.com.

L’équipe de Sofr’expert

Du personnel navigant au personnel soignant : comment gérer le stress ?

“Parmi les relations interpersonnelles qui génèrent le plus de stress aujourd’hui, on peut faire figurer au premier rang le contact entre un professionnel et un client.” – Dr Patrick LEGERON, psychiatre et auteur de “le stress au travail” (ed. Odile Jacob).

En effet, tous les personnels au service des particuliers sont exposés à de fortes tensions, particulièrement dans des contextes spécifiques, comme les avions ou l’hôpital.

Paolo Chaves, associé chez Sofr’expert, sophrologue certifié et personnel navigant, l’applique dans le milieu de l’aviation à travers sa mission chez Air France, centre anti-stress d’Air France, tout comme dans l’univers hospitalier avec Sofr’expert.

C’est pourquoi, il nous paraît sensé de faire le parallèle entre personnel navigant et personnel soignant.

Dans cet article, nous verrons :

  • En quoi le stress est une réalité à l’hôpital ou dans l’aérien,
  • Des conseils concrets pour aider vos équipes à gérer leur stress, notamment en incluant la sophrologie dans leur planning.

A l’hôpital ou dans l’aérien, le stress est une réalité

Personnels soignants ou navigants : des facteurs de stress similaires

  1. La surcharge de travail dû à la réduction du personnel, à l’absentéisme,
  2. Une urgence vitale sur une personne, phobie de l’hôpital ou de l’avion, malaises,
  3. Les imprévus ou désordres professionnels : troubles, tensions avec un patient ou un client,
  4. Les conflits au sein du personnel médical ou navigant,
  5. et les agressions physiques, morales, sensorielles ou émotionnelles subies sur le lieu de travail.

Comprendre le stress

La situation qui va déclencher une réaction de stress

Le responsable du stress est l’agent stresseur. Il peut prendre différentes formes que nous avons énumérées ci-dessus. Confronté à cet agent stresseur, l’organisme réagit en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l’adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle… Ces modifications préparent l’organisme à réagir au danger en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités. Ce phénomène fatigue donc naturellement le corps.

La résistance au stress

Si la situation persiste, la seconde phase d’adaptation se déclenche pour compenser les pertes occasionnées par le choc initial et en particulier les pertes d’énergie.

Le corps s’adapte à la persistance d’un environnement hostile.

Cette phase demande beaucoup d’efforts et d’énergie.

En fonction de l’importance du stress et des moyens de défense à disposition, on passe plus ou moins rapidement à la troisième phase celle de l’épuisement.

L’épuisement

En cas d’exposition persistante et d’incapacité à se débarasser de l’agent stresseur, l’organisme se retrouve dépassé et incapable de faire face. Il n’arrive plus à assurer la fourniture d’énergie nécessaire pour continuer à se défendre.

Il va alors se retrouver en situation de vulnérabilité qui ne fera que s’aggraver s’il n’arrive pas à se soustraire des agents stresseurs. Dans ce cas là, nous parlerons de stress chronique.

Arrive alors cette phase d’épuisement qui peut avoir des conséquences graves et en particulier la survenue de maladies.

Quelques conseils pour gérer le stress de vos équipes

Ces conseils sont applicables dans tous les milieux où le personnel est soumis à ce type de situation, que ce soit dans l’univers hospitalier ou celui de l’entreprise.

Un conseil à appliquer aux quotidiens : prendre soin de son équipe

Inciter à pratiquer une activité sportive

Le sport déclenche dans l’organisme la production d’endorphines. Ces hormones provoquent chez l’individu une réelle sensation de bien-être. Il oblige également à se concentrer sur autre chose que ses idées noires. Une manière de s’éloigner des problèmes, non pas pour les fuir, mais pour les aborder plus sereinement.

Inciter à faire attention à son hygiène de vie

Prendre une vraie pause repas, manger équilibré, veiller à la qualité de son sommeil… Toutes ses bonnes pratiques peuvent rendre plus résilient face au stress.

Mettre en place des temps de cohésion d’équipe

Si votre équipe est soudée, elle aura moins de problèmes de communication ce qui permettra de réduire le stress des personnes qui la compose. 

Instaurer un climat de confiance dans lequel le personnel n’aura pas peur de dire ce qu’il pense et ressent

Restez vigilant à ce que les situations de stress ne s’installent pas. Prenez du temps pour écouter vos salariés, rassurez et valorisez-les.

Incitez-les, aussi, à exprimer leurs problématiques liées à leur travail ou à leur mission. Vous pouvez, par exemple, instaurer un plan de prévention du stress ou encore organiser des temps avec des intervenants extérieurs sur la question. Cela permettra en plus d’améliorer la cohésion de groupe, vue plus haut.

Faire profiter aux personnels d’intervenants extérieurs : Les bienfaits de la sophrologie

Gérer ses émotions

La sophrologie permet de reconsidérer ses émotions, sans jugement, et de redécouvrir leurs utilités, la raison de leur venue et comment les identifier. Elle permet de se questionner sur la façon dont elles se traduisent dans le corps, quels sont les ressentis, les comportements face à elles et d’imaginer une façon de les appréhender.

Évacuer la charge psycho-corporelle, c’est-à-dire les tensions psychiques, émotionnelles et corporelles

A travers différents exercices, la sophrologie permet de reconnecter le corps et l’esprit et de restaurer l’harmonie entre les deux. Le stress et les émotions qui lui sont liées entraînent souvent des tensions musculaires. La sophrologie permet de détendre l’esprit et le corps. Ce qui est propice pour renouer avec ses capacités propres.

Optimiser la récupération

La sophrologie via des exercices de respiration, de relaxation ou encore d’imagerie mentale, permet d’améliorer la qualité du sommeil, la mémorisation, la concentration, la confiance en soi… Elle permet donc d’optimiser la récupération face à un événement stressant.

La sophrologie, à bien des égards, aide à appréhender les situations stressantes et à désamorcer les situations de stress installées. C’est pourquoi nous sommes convaincus qu’elle a toute sa place à l’hôpital mais aussi en entreprise. Nous vous invitons donc à intégrer des temps dédiés dans le planning de vos équipes 

Intéressé.e.s ?

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

Approche de la sophrologie à l’hôpital

Et si la sophrologie avait toute sa place à l’hôpital ? 

Créée et développée en 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo (1932-2017), la sophrologie se propose de soulager un grand nombre de troubles.

Pour cela, elle s’appuie sur 2 types d’exercices : 

  • La “relaxation dynamique” : respiration contrôlée et détente musculaire
  • La “sophronisation”: visualisation d’images positives

Ces moyens sont mis en oeuvre en suivant les principes suivants : 

  • L’intégration du schéma corporel, soit la représentation que chacun se fait de son propre corps au niveau des ressentis physiques ou des émotions et des pensées. Ici est visée l’amélioration de la concentration et de la perception de soi.
  • Le principe d’action positive, soit un renfort de la pensée positive dans le corps et l’esprit afin d’améliorer l’image de soi. Le but étant d’aller de l’avant dans ses projets, de se réaliser.
  • Le principe de la réalité objective, soit voir les choses et les personnes comme elles sont réellement (sans interprétation). Ici, on fixe des objectifs réalistes et réalisables. 

Cet outil peut donc être utilisé de différentes manières :

  • Comme un moyen d’améliorer son quotidien, pour réussir à gérer le stress ou les angoisses, par exemple.
  • Comme préparation mentale. Par exemple, pour une compétition sportive ou lors d’une intervention chirurgicale.
  • A titre thérapeutique, en complément de traitements médicaux (la sophro ne se substitue pas aux prescriptions médicales), pour gérer la douleur, faciliter un parcours de soin.

Pourquoi faire entrer la sophrologie à l’hôpital ?

De la détente corporelle jusqu’à l’harmonie du corps et de l’esprit, cette méthode apporte une vraie valeur ajoutée à un service hospitalier, que ce soit pour les patients ou pour le personnel médical.

Dans un premier temps, la sophrologie à l’hôpital cherche à améliorer la qualité de vie des patients par rapport à des douleurs physiques ou psychiques. L’avantage de cette méthode est qu’elle n’est ni invasive, ni iatrogène et qu’elle respecte leur fatigabilité.

De plus, l’accompagnement peut être personnalisé afin de créer une vraie relation avec le patient et de s’adapter réellement au contexte, à l’histoire, médicale ou non, du patient, et à sa personnalité.

Dans un second temps, la sophrologie est également utile dans le cadre d’un vrai soutien managérial. En effet, elle bénéficie au personnel médical hospitalier en permettant de réduire leur stress, en améliorant la concentration et la mémorisation, et en renforçant la cohésion d’équipe.

Qui peut en bénéficier le plus ?

1. Les patients

La sophrologie est particulièrement efficace lorsqu’on l’intègre aux équipes hospitalières pluridisciplinaires. Il peut s’agir de patients en rééducation (suite à un syndrome post traumatique ou non) et en soins palliatifs. 

Elle est alors associée à ces soins pour des patients en phase curative de consolidation ou en phase palliative avec rémission possible. L’objectif est d’accompagner ces patients dans des situations difficiles et/ou délicates, et d’améliorer leurs conditions de vie.

2. Le personnel soignant dans le cadre de la QVT

Le personnel soignant au plus près des patients est souvent soumis à de fortes tensions et a peu d’espace pour relâcher la pression. En aménageant des séances collectives ou personnalisées de sophrologie, on remarque une nette amélioration de la gestion du stress au sein des équipes.

Un cas concret : l’expérience à l’hôpital Simone Veil à l’été 2020

Entre Avril et Juillet 2020, nous avons eu la belle opportunité d’intervenir auprès de 33 patients COVID sortis de réanimation. Ils avaient été pris en charge dans le service de rééducation de l’hôpital Simone Veil à Eaubonne dans le 95.

Le parcours inédit et traumatisant de ces patients nécessitait une approche globale intégrant tout aussi bien la rééducation, au sens strict, que les aspects psychologiques de la personne. La sophrologie trouvait donc toute sa place dans cette approche.

Pour l’équipe soignante, la sophrologie a permis de « libérer mentalement et émotionnellement les  patients afin d’optimiser le temps de rééducation ». Les séances individuelles et collectives ont  constitué un « levier sur la motivation et l’investissement ». Cela leur a permis d’être totalement présents et réellement acteurs dans leur prise en charge rééducative.

Ainsi, comme l’explique le Dr Catherine Guillemot, médecin référente spécialisée dans la médecine physique au service médecine physique et réadaptative de l’hôpital Simone Veil :

« les patients sont plus disponibles mentalement pour leur prise en charge rééducative et (peuvent) avancer dans la récupération de leur autonomie tant physique que psychologique, les deux étant intimement liés ». 

Nous avons aussi travaillé auprès du personnel soignant de l’hôpital, ce qui a été particulièrement apprécié. En effet, aux vues de l’envergure de cette crise sanitaire, nous leur avons apporté un réel soutien pour gérer leurs émotions parfois lourdes, pour souffler et récupérer. A noter que nous avons, depuis l’été 2020, continué ce travail avec eux.

Grâce aux témoignages des patients, du personnel soignant et des chefs de services, nous sommes aujourd’hui convaincus que cette approche doit s’inscrire dans la durée et doit devenir une composante naturelle de tout projet thérapeutique de rééducation.

Un projet pour votre établissement ? Des questions sur la sophrologie à l’hôpital ? Discutons-en, contactez-nous à : contact@sofrexpert.com.

L’équipe de Sofr’expert